Eglise Notre Dame de la Daurade

Elle a été édifiée au XVIe siècle sur les bases d'un premier édifice du XIe. Elle tire son étonnante appellation d'une statue dorée qui orne une de ses chapelles intérieures.
Peu de temps après sa construction, l'église subit d'importants dommages lors des guerres de Religion, notamment en 1568, et elle est même dédiée au culte protestant jusqu'en 1599.
Au XVIIIe siècle, elle est enfin restaurée : les anciens transepts sont englobés dans le chœur, lequel est couvert d'une croisée d'ogives. On note par ailleurs le plan en forme de trapèze et les contreforts de la nef, uniquement intérieurs. Quant au portail, il est remanié pour imiter les modèles du Moyen Âge (double voussure).
Sur le plan du mobilier, un retable en bois doré au niveau du chœur encadre des tableaux de l'école toulousaine du XVIIIe siècle. Par ailleurs, des bancs de style Louis XIII ont été préservés.
L'église est par ailleurs lambrissée en bois de noyer. L'édifice est protégé au titre des monuments historiques depuis 1990. Cependant, en 2016, lors de travaux de restauration, des papiers peints en bleu-blanc-rouge ont été mis au jour, datant de la Révolution, quand l'église fut un temps transformée en "temple de la Raison". Ils furent ensuite cachés par des tableaux composant un retable. C'est une découverte considérée comme unique.